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  • Photo du rédacteurRomain Musart

💔 Comment une crise de couple peut inspirer une gestion de crise au sein d'une organisation (5/5)


Appelons les Roméo et Juliette. Juliette et Roméo sont en couple depuis cinq ans. Ils coulent des jours paisibles, installés dans une certaine routine.


Il y a trois ans, Juliette a embrassé un homme lors d'une soirée. Une histoire sans lendemain. Le couple a depuis surmonté cet écart. Aujourd'hui, une des amies de Juliette vient de lui apprendre que Roméo l’aurait trompée ce week-end, lors d’un enterrement de vie de garçon. Juliette décide d'envoyer un SMS à Roméo pour lui demander des comptes. Comment Roméo va-t-il réagir ?


➡ Cinq choix s'offrent à lui

(𝑅𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑖x 1 𝑎̀ 4 𝑑ans 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑡𝑠)


Choix 5️⃣ : 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗴𝗻𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗯𝗼𝘂𝗰 𝗲́𝗺𝗶𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲.


Roméo fera ici le choix de rejeter la faute sur la jeune femme qu'il a rencontrée. Son discours : ce n'est pas lui, c'est elle qui l'a embarquée dans cette affaire.


C'est une stratégie dont peut user une organisation en situation de crise : rejeter la faute sur une responsabilité individuelle. Cela revient à sacrifier un élément, de couper la branche morte pour préserver le reste de l'organisation.


💡 Cela ne peut fonctionner que si la personne en question n'a pas appliqué de directives venues "d'en haut" et a effectivement agi en loup solitaire. C'est assez rare. Là encore, il faudra que l'organisation apporte des preuves matérielles de ce qu'elle avance.


Il y a quelques années, une banque française a procédé ainsi en "chargeant" un de ses traders devenu célèbre malgré lui. Non seulement la responsabilité du trader avait été engagée, mais finalement celle de la banque aussi...


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